la sève de bouleau bonne pour la vitalité
La sève de bouleau est un bon détoxifiant
Les premiers jours du printemps sont arrivés. Vous allez pouvoir profiter des tous premiers rayons d’un soleil réchauffant.
Au printemps, la nature se réveille et dans tout ce qu’elle peut nous offrir comme composants naturels, il y a la sève de bouleau. En Russie, un pays que j’adore et où j’ai créée mon école d’aromathérapie, je fais régulièrement des formations en naturopathie et en olfactothérapie. Là-bas, il y a quelques décennies, mais aussi en Norvège, en Slovénie et en Hongrie, les habitants attendaient le début du printemps pour partir récolter cette précieuse sève.
Les méfaits de l’hiver qu’on ne voit pas
Traditionnellement, la période hivernale est celle où nous avons tendance à faire moins de sport et à nous nourrir de plats plus riches qu’en été. Ces bons petits plats nous laissent des polluants chimiques stockés dans nos graisses.
Si notre alimentation a été plus riche en glucides, elle a eu moins d’apports en vitamines et en antioxydants. La diminution des périodes ensoleillées a entraîné une baisse en vitamine D qui aide à garder le moral et à fortifier notre ossature.
Toutes ces petites choses accumulées pendant l’hiver peuvent être la cause de soucis.
L’hiver est terminé alors agissons !
Purifiez votre organisme
A la fin de l’hiver, débarrassez votre organisme de tout ce qui l’encombre : les mauvaises graisses qui retiennent les pesticides et les produits chimiques. Aidez votre organisme à se purifier avec la sève de bouleau !
La sève de bouleau pour vous détoxifier
De nos jours, nous avons perdu l’habitude de prendre de la sève de bouleau. En Russie, l’industrie de la sève du bouleau était encore florissante il y a une vingtaine d’années. En Lettonie, pays où je donne aussi des formations, la sève de bouleau est un trésor convoité.
La sève de bouleau apporte un tas de bonnes choses : de la vitamine C, des flavonoïdes antioxydants comme la quercétine, des tanins, de l’acide chlorogénique… mais aussi des minéraux comme le calcium, le magnésium, du sodium et du potassium.
Lorsque la sève de bouleau est consommée fraîche, elle délivre ses oligo-éléments : cuivre, fer, manganèse, zinc, qui sont rares dans les aliments que nous consommons quotidiennement.
La sève de bouleau contient des mucilages, des flavonoïdes, 17 acides aminés dont l’acide glutamique qui vivifie et dynamise l’organisme, des cytosines et des sucres sous forme de fructose, des hétérosides (le bétuloside et le monotropitoside) qui sont analgésiques, anti-inflammatoires et diurétiques.
Les vertus de la sève de bouleau
Jusqu’au début des années 1950, la sève de bouleau était donnée aux enfants d’Europe Centrale en complément du lait maternel. La sève de bouleau permettait d’améliorer la croissance des jeunes enfants et des adolescents, apportait aux parents un regain d’énergie après les hivers rigoureux.
Je vous ai parlé, dans cet article, de l’usage de la sève de bouleau en Russie. Dans ce pays orthodoxe en majorité, la dernière bouteille de sève de bouleau était réservée au prêtre du village.
La sève de bouleau est utilisée depuis très longtemps
C’est dans les monastères que s’est transmise la tradition de consommer de la sève de bouleau. Les moines de la Trappe des Dombes (Ain) ont jusqu’à aujourd’hui gardé sereinement cette tradition. Chaque printemps, les jeunes moines récolent la sève de bouleau fraîche pour que les plus anciens retrouvent leurs forces vives.
Les nombreuses vertus de la sève de bouleau
D’après l’article d’OOréka sur les propriétés et les bienfaits de la sève de bouleau, la bétuline contenue dans la sève de bouleau, améliore la résistance à l’insuline, réduit les plaques d’athérosclérose (qui rigidifient les artères et favorisent les accidents cardiaques) et soigne l’hyperlipidémie (trop de graisse dans le sang).
D’autres travaux menés en Russie indiquent que la sève de bouleau peut être utilisée dans le cadre de traitements contre l’anémie, le cancer, la tuberculose, les calculs rénaux, la goutte, l’arthrose, les rhumatismes, le rhume et les maladies de peau. Un médicament russe, le Biomos, fait à partir de sève de bouleau, a la capacité démontrée pour cicatriser les blessures et les brûlures et agit comme substance antidouleur et anti-sclérose.
Probablement par manque d’intérêt financier, les recherches sur la sève de bouleau sont éparses mais un certain nombre d’entre elles confirment ces usages ancestraux. Une récente étude menée en Russie a ainsi montré un pouvoir surprenant de ce produit à soutenir la fonction hépatique sur des malades touchés par une hépatite C chronique. En 12 semaines l’activité du virus a été réduite de 43%.
Par ailleurs les recherches ont montré que l’acide chlorogénique de la sève de bouleau (qu’on retrouve aussi dans le café) diminue l’appétit, diminue l’absorption des glucides et favorise l’utilisation des graisses pour fournir de l’énergie et permet une perte de poids qui peut atteindre 4 kg en 12 semaines.
En Europe de l’Ouest, les sociétés qui commercialisent la sève de bouleau mettent en avant ses vertus pour favoriser le drainage et l’élimination des déchets acides de l’organisme (acide urique), ce qui aurait un effet contre les douleurs rhumatismales et les douleurs articulaires. Là encore la science semble confirmer l’usage traditionnel : l’acide chlorogénique module l’activité du système immunitaire pour réduire l’inflammation dans l’arthrite rhumatoïde et le salicylate de méthyle présent dans la sève exerce des effets comparables à ceux de l’aspirine (acide acétylsalicylique) pour contrôler la douleur.
La sève de bouleau est aussi proposée pour stimuler le métabolisme et détoxifier le corps en douceur (eczéma, dartres, psoriasis, dermites du cuir chevelu…).
Les études menées par l’Université de Riga, en Lettonie, ont également prouvé que la sève de bouleau dispose de fortes propriétés antioxydantes et retarde les effets du vieillissement. Elle stimule à la fois la croissance des cellules du derme et de l’épiderme et protège les cellules de la peau contre le stress oxydatif, y compris des rayons ultraviolets, de la pollution et des effets d’inflammations.
Pour finir, les flavonoïdes qu’elle contient comme la quercétine sont aujourd’hui d’une efficacité reconnue pour renforcer les vaisseaux sanguins, diminuer la tension artérielle et combattre la rétention d’eau.
La récolte de la sève de bouleau
La récolte de sève de bouleau fraîche ne nécessite ni abattage, ni sacrifice des arbres. Après avoir percé un trou horizontal dans le tronc, il s’agit de laisser couler la sève goutte à goutte dans une bouteille grâce à un tuyau, en évitant l’intrusion de poussières et de salissures dans l’arbre. Un arbre fournira facilement un à deux litres de sève par jour, voire jusqu’à dix litres en deux jours pour un arbre de grande taille. Aucun risque d’épuiser l’arbre, il ne vous donnera que ce dont il n’a pas besoin. Et de fait, celui qui se hasarde à couper un bouleau de plus de 20 ans au moment de la montée de la sève au printemps s’expose, sans rire, à une inondation. La sève jaillit comme l’eau d’une fontaine. Une fois la récolte achevée, il faut boucher les trous à l’aide de chevilles de bois pour protéger l’arbre contre les infections.
Conseils pratiques pour une cure de sève de bouleau
Lorsque vous serez en consultation à mon cabinet de naturopathie à Versailles, je vous expliquerai comment suivre une cure de sève de bouleau, les précautions à prendre, les dosages, etc… La sève de bouleau avec laquelle je travaille en naturopathie, est pure, biologique, récoltée dans les forêts françaises de la Dombes, sur les plateaux du Jura, suivant une tradition ancestrale. Cette sève de bouleau n’est ni congelée, ni alcoolisée, ni nanofiltrée, ni pasteurisée. Elle ne subit aucun traitement industriel. C’est une sève 100% naturelle et bio. La sève de bouleau qui a été pasteurisée perd beaucoup de ses propriétés fondamentales, et le jus de bouleau, qui n’est pas de la sève mais une décoction de feuilles de bouleau, n’offre pas les mêmes propriétés.